Bonjour et bienvenu sur mon blog –mon Dieu que j’aime ça…
MON blog… - Si je vous ai invité à me rendre une petite visite aujourd’hui, c’est
parce que la fantastique Laura Harner a accepté de répondre à quelques
questions pour célébrer la prochaine sortie du tome 2 de la série Le Ranch de
Willow Springs : Holden.
Alors, installez vous confortablement et laissez vous
charmer par cet auteur – oui, je sais, on peut maintenant dire « auteure »
mais je suis de la vieille école, et je n’arrive pas à m’y faire, et tant pis
pour les féministes !
Bonjour Laura. Est-ce que je peux t’offrir quelque chose ?
Une boisson ? À manger ?
Oui, s’il te plaît. Je prendrais ce que tu prends.
Peux-tu te présenter pour les lecteurs français ? Ne t’inquiète
pas, je ne te demande pas de révéler tous tes petits secrets (quoique si tu
veux en parler…)
*agite la main* Mon nom est Laura Harner, et je suis un
auteur à plein-temps de romances érotiques. J’adore écrire au sujet d’un peu
tout, mais j’ai trois séries qui sont particulièrement populaires : Le
Ranch de Willow Springs – oui, celle-là, on la connaît et on l’aime déjà
beaucoup – Trois, c’est permis – Oh, celle-là me donne également envie ! –
et le Destin des Highlands. Cela résume à peu près tous mes centres d’intérêt,
puisque elles sont respectivement MM, MMF, et MF.
Si tu n’écrivais pas, qu’aurais-tu aimé faire ?
Je suis assez vieille et chanceuse pour avoir fait les
boulots que je voulais faire tout au long de ma vie. L’écriture était un rêve
distant jusqu’à ce que je me réveille un jour, il y a de ça cinq ans, avec l’idée
du Destin des Highlands. J’ai alors commencé à me réveiller à deux heures du
matin pour pouvoir écrire avant d’aller travailler. Et me voilà maintenant, un
écrivain et appréciant vraiment cette opportunité.
Est-ce qu’écrire est une nécessité pour toi ? Écris-tu
dans une sorte d’urgence ? Ou prends-tu plutôt ton temps ?
Un peu des deux je suppose. Je ne suis pas un écrivain très
rapide. Je ne sais pas taper sans regarder, mais je travaille à un rythme
régulier. J’ai publié 40 livres, et j’ai une autre série qui est prête à l’être.
J’espère que la charmante Jade acceptera de continuer les traductions pour moi
*bats des cils* - charmante ? Moi ? Oui, eh bien je suppose… et bien
sûr, je traduirais tout ce que tu voudras bien me donner.
Est-ce que tu pourrais arrêter d’écrire ?
Non, je ne crois pas que je le pourrais. Du moins pas sans un
autre exutoire créatif pour remplacer l’écriture. Je n’arrive pas à me l’imaginer.
As-tu une méthode de travail ? Prends-tu des notes de
ce que tu vois autour de toi ?
Je prends des notes sur tous les supports que je peux
trouver, et j’ai un iPad sur lequel j’écris souvent un paragraphe ou deux en
faisant mes courses ou en regardant un match. Bien que j’essaie le plus
possible de construire une trame, je ne sais qu’où je commence et
approximativement où l’histoire va finir. Le reste du processus d’écriture est
naturel, les personnages réagissant à des situations ou face à d’autres
personnages tandis que le l’histoire avance.
Aimes-tu lire ? Et si oui, quel genre de livre lis-tu ?
J’adore lire, mais maintenant, il faut que je trouve le
temps de le faire. J’ai arrêté de regarder la télévision parce qu’il y a juste assez
de temps dans une journée pour faire tout ce que j’ai à faire. Mes préférences
en matière d’écriture et de lecture sont étroitement liées, avec peut-être un
peu plus de mystère dans ce que j’aime lire. Donc, j’aime lire des ménages à
trois, de la romance gay, de la romance des Highlands, du paranormal, et de l’urban
fantasy.
Trouves-tu quelquefois de l’inspiration dans les livres des
autres ?
Beaucoup de choses m’inspirent, y compris une belle phrase,
une description unique, ou une tournure inattendue sur un sujet familier. Je ne
lis généralement un livre que si je n’écris pas dans le même genre pour éviter
une contamination involontaire d’idées.
À part l’écriture, as-tu une autre passion dans la vie ?
Le base-ball américain. J’adore les Diamondbacks d’Arizona,
notre équipe locale – ah, oui, tu y fais référence dans Holden – J’ai également
quelques terres inexploitées dans le nord-ouest de l'Arizona, tout près de
l'emplacement fictif du ranch de Willow Springs. Dans un monde idéal, j'aurais
assez de temps pour écrire et construire ma propre maison sur mon terrain.
Ton livre, Holden, est sur le point d’être publié et les
lecteurs vont rencontrer Holden et Drew dont ils avaient eu un aperçu dans le
premier livre de la série : Tyler. Que peux-tu nous dire à leur sujet ?
Comment te sont venus ces personnages ? Viennent-ils de ton imagination ou
existent-ils quelque part ?
Tu connais Dan Skinner ? – eh bien oui, je connais et
je suis une de ses fans – Il prend de superbes photos homoérotiques, et il y a
de ça quelques années, j’avais suivi un lien sur sa page Facebook et découvert
sa galerie de photos. *s’évente* Ses photos sont plutôt… stimulantes. *s’éclaircie
la gorge*
Bref, je regardais ses photos et j’en ai vu une qui est plus
tard devenue la couverture de Tyler. J’étais nerveuse à l’idée de le contacter
parce que je ne connaissais rien aux illustrations de couverture ou comment
acheter des photos. Dan n’aurait pas pu être plus gentil. Au fils des années,
il est devenu un de mes meilleurs amis, et je trouve dans ses photos une
source inépuisable d’inspiration.
Oh, je me suis laissée distraire… Quelle était la question ?
Oh, oui, la série du Ranch de Willow Springs. Donc, comme je le disais, j’avais
vu la photo, mais je n’avais encore jamais écrit de romance gay à l’époque, et
je n’avais pas l’intention de le faire. Puis un jour, je conduisais mon fils à
l’école et l’idée de Tyler et du ranch de Willow Springs m’a frappée. J’ai
demandé à mon fils de sortir un vieux reçu de mon sac et d’écrire les mots
suivants : Tyler Hardin, Navy SEAL, SSTP – pour ceux qui ne savent pas ce
que c’est : Syndrome du Stress Post-Traumatique – Cow-boys. Dès que j’ai
déposé mon fils à son école, j’ai commencé à écrire.
Waouh ! Eh bien, merci à Laura de nous avoir fait entrer
dans son univers. Et comme c’est une femme charmante – eh oui, il n’y a que de
charmantes personnes dans ce blog – elle offre une copie de son livre :
Holden, Le Ranch de Willow Springs, Tome 2, à une des personnes qui aura
commenté cet article. Alors n’hésitez pas, vous avez jusqu’au 15 mars minuit et
l’un d’entre vous sera tiré au sort.
Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore lu le premier
tome de la série, Tyler – je ne crois pas que ce soit possible, mais bon, on ne
sait jamais – vous pourrez le trouver ICI.
N’hésitez pas non plus à « aimer » sa page sur
Facebook ICI ou la mienne ICI – quoi ? Je peux me faire un peu de pub au
passage, non ?
Bon, puisque vous avez été sages et que vous avez tout lu
consciencieusement, je vais vous donner un extrait de Holden. Bonne lecture !
La première chose qu'il entendit fut la minuterie du four. Puis il
réalisa que quelqu'un le traitait d'idiot. Cela semblait juste, se dit-il. Il
était effectivement un idiot. Il était allongé à plat dos et il ne savait pas
pourquoi. Clignant rapidement des yeux, il vit Drew agenouillé à côté de lui
qui tenait une ampoule dans la main. Avant qu'il puisse dire quoi que ce soit,
il sentit une forte odeur d'ammoniac.
— Bon sang, Holden. Espèce d'imbécile.
À quoi diable pensais-tu ? Est-ce qu'il faut je j'engage une putain de
nounou ? Satané fils de pute égoïste. Qui ne peut pas suivre ta fichue
thérapie physique. Je me demande même si tu as fait attention à ce que le
médecin t'a dit de faire! Tu veux marcher avec des béquilles toute ta
vie ?
La voix de Drew était contrainte, ses
phrases sèches, et Holden comprit que c'était dû à un mélange de colère et
d'inquiétude.
— Hé, Drew. Je vais bien.
Il essaya de se relever, mais une main
ferme l'en empêcha et Drew se pencha sur lui.
— Fils de pute, comment diable vais-je
obtenir cette danse, maintenant ?
— Si c'est ta façon de draguer, c'est
une sacrée bonne chose que tu sois un vétérinaire, dit Holden, mais il ne put
empêcher un sourire d'apparaitre sur ses lèvres avant de se transformer en
grimace. D'ailleurs, qui a dit que j'allais danser avec toi ? Je vais
bien. Aide-moi à me relever.
— Tu es sûr ? Est-ce que tu t'es
cogné la tête ?
— Non, je ne crois pas, dit-il en
fronçant les sourcils. Je ne sais pas ce que je me suis cogné. Je crois...
c'était au ralenti... mon pied...
Il sentit une vague de pitié l'envahir.
— D'accord, dit Drew. On va vérifier
rapidement. Déboutonne ton jean et aide-moi à l'enlever. Je veux regarder tes
jambes. N'essaie pas encore de t'asseoir et laisse-moi éteindre ce foutu four
parce que cette sonnerie me rend dingue.
Suivant les ordres, Holden déboutonna
sa braguette, puis sa main se figea sur le dernier bouton. Non pas qu'il n'ait
pas déjà connu des moments embarrassants depuis les deux derniers mois, mais
qu'il soit damné si l'un d'eux l'avait préparé à être surpris à aller commando
alors qu'il se trouvait par terre sur le dos en présence de l'homme qui avait
joué le rôle principal dans plus d'un de ses fantasmes.
— Soulève tes hanches, dit Drew en
revenant s'agenouiller à côté de lui avant de défaire négligemment le dernier
bouton et d'écarter les pans du pantalon.
Puis ses yeux s'écarquillèrent et sa
peau claire prit une teinte rose alors qu'il faisait glisser le jean sur les
jambes d'Holden.
Aucun des deux hommes ne fit allusion à
la nudité d'Holden en dessous de la taille. Les mains de Drew étaient fermes
alors qu'il posait ses paumes sur une cuisse et les déplaçaient le long de la
jambe, examinant chaque genou l’un après l’autre. Il palpa l'articulation,
pliant la jambe et la tendant à nouveau, s'assurant que tout fonctionnait. Se
déplaçant pour examiner ses mollets, Drew malaxa et massa d'abord une jambe
avant de passer à l'autre.
Holden essaya tous les trucs auxquels
il pouvait penser, mais aucun ne sembla détourner son sexe de la sensation de
ces mains chaudes, de l'effleurement des callosités contre sa peau, des doigts
puissants qui malaxaient ses muscles. Sans même jeter un coup d'œil, il savait
qu'il était non seulement dur, mais également humide.
Drew se déplaça pour s'installer entre
les cuisses d'Holden et souleva un pied pour le poser sur ses genoux. Il testa
l'articulation de la cheville, puis appuya fortement ses pouces sur l'arc de
son pied, le massant, son toucher ferme et sensuel. Quand il eut fini avec le
premier pied, il le reposa sur ses genoux, le pressant contre sa braguette,
faisant savoir à Holden qu'il n'était pas le seul à apprécier le moment. Puis
il souleva son autre pied et répéta l'examen et le massage, et tous les deux
durcirent encore plus.
Le monde s'estompa alors que le désir
augmentait, et il ressentit une faim primitive qui n'avait rien à voir avec le
dîner. Un besoin irrépressible lui traversa le corps ; il était un homme
assoiffé et Drew était la promesse de la vie. Il y avait une connexion directe
entre la plante de son pied et son sexe, et Drew tenait le bout de cette ligne.
Rendant les armes, Holden ravala un gémissement et mit son avant-bras sur ses
yeux. Il ne pouvait pas combattre son corps, ne pouvait pas combattre les mains
qui le détenaient, ne pouvait pas combattre son désir pour Drew. Son désir
augmenta encore, et il se dit qu'il allait jouir avec seulement un massage des
pieds.
— Arrête de courir, Holden. Je ne te
ferais pas de mal, dit doucement Drew. Laisse-moi...
Quoique Drew ait eu
l'intention de dire, les bruits de conversation devant leur porte
l'interrompirent.
MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
RépondreSupprimerSuper. Ça fait tellement plaisir de voir des auteurs qui acceptent de répondre à quelques questions.
RépondreSupprimerEncore merci Jade de nous avoir fait partager un moment comme celui-ci et surtout je souhaite bonne continuation pour cette auteure.
merci pour cet interwiew j'ai beaucoup aimé le tome 1 je mets mon nom pour le cas o* je gagnerais sait on jamais
RépondreSupprimerMarie-odile Policard (facebook) et merci pour toutes ces traductions.
J'ai beaucoup aimé le tome 1... j’attends avec impatience le tome 2 «Holden». Merci d'avoir publier cet entrevue dans ton blog...
RépondreSupprimerGinette Blais (facebook)
j'avoue ne pas savoir quel commentaire faire. je vais donc me répéter mais merci pour ton travail de traductrice qui me permet de découvrir des nouveaux romans, merci de prendre du temps pour nous publier le des nouvelles, l'avancement de tes bouquins et la pensée des auteur(e)s. Ayashi Cel (compte Facebook)
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