jeudi 6 mars 2014

Un havre pour Cliff

 
 
 
 
 
 
 
Extrait
 
 

 
Avoir vu Cliff se faire coincer par une bande de voyous avait été plus que Pyotr ne pouvait en supporter. Si quelque chose était arrivé à son draga, il aurait probablement battu les cinq types pour en faire de la chair à pâté. Heureusement, il avait suffi d'un KO et d'un nez légèrement cassé pour faire passer son message. Mais maintenant, le corps de Pyotr réclamait son prix. Un instinct primaire exigeait qu'après s'être battu pour son compagnon, il le revendique, et c'était exactement ce qu'il comptait faire.
Il enroula ses doigts dans les cheveux de Cliff, le tenant en une prise ferme tandis que leur baiser continuait – s'approfondissait – léchant l'intérieur de la bouche de son amant. Ses hanches se tendirent, glissant son sexe sous les bourses du jeune homme. Il était à lui.
Il relâcha brusquement Cliff, lui donnant un bref instant pour reprendre son souffle. Mais son assaut ne se termina pas là. Pyotr tira sur les hanches de son prix et avala immédiatement le membre encore partiellement mou du jeune homme dans sa bouche. Il le lécha, resserrant ses lèvres autour de la hampe, et gémit lorsque la chair se durcit contre sa langue comme son désir l'exigeait. Il libéra le sexe de son amant et le regarda rebondir involontairement pour revenir dans sa position initiale.
— Oui... c'est ça, fais-le danser pour moi, grogna-t-il avant de l'enfoncer à nouveau dans sa bouche.
Sans même regarder, la main de Pyotr lâcha la hanche de Cliff et attrapa le tube de lubrifiant, fit sauter le capuchon avec son pouce, et en versa une large quantité sur ses doigts. Il jeta de côté le tube et étala rapidement le gel sur le sphincter de son jeune amant, puis sans hésitation, il glissa deux doigts dans l'orifice étroit.
La tête de Cliff se renversa, se bloquant dans un angle inconfortable contre le toit de la voiture, mais il n'allait pas se plaindre à ce sujet.
— Ah, putain, haleta-t-il alors que les doigts de Pyotr se glissaient et se tordaient en lui. Putain.
Ses muscles internes se resserrèrent sur son amant et il commença à se balancer dans la bouche chaude qui avalait son sexe en même temps, adoptant le même rythme que les doigts qui s'enfonçaient en lui, plus vite, plus fort.
Merde, il pouvait déjà sentir la pression s'accroître. Il allait bientôt jouir si Pyotr continuait comme ça, et tout d'un coup, son amant s'arrêta comme s'il avait entendu ses pensées.
— Non ! Putain, ne vous arrêtez pas, cria-t-il, prêt à supplier pour obtenir ce qu'il voulait.
— Chut... je sais ce dont tu as besoin. Et pour l'instant, tu as besoin que je te baise.
Pyotr positionna rapidement les jambes de Cliff, lui pliant les genoux de sorte qu'il se retrouve accroupi sur lui, les pieds à plat sur le siège. Il tira les bras du jeune homme pour les passer autour de son cou pour qu'il s'y accroche, puis guida les fesses de Cliff jusqu'à ce que le membre épais, d'où s'échappait déjà du liquide séminal, se presse contre son orifice, se poussant lentement avant de s'y enfoncer. La double sensation d'être étiré et rempli était quelque chose que Cliff n'avait encore jamais ressenti avec qui que ce soit d'autre. Il adorait ça. Il aimait se faire empaler par cet homme et ne pouvait s'imaginer qu'il y en ait un autre dans le monde entier qui puisse le faire se sentir comme ça. Il n'avait aucune envie de le chercher de toute façon.
Pyotr empauma ses fesses, l'abaissant sur la chair dure, étirant son orifice pour que le corps de Cliff avale chaque centimètre exquis.
— C'est ça, draga. Prends-moi en toi... comme ça, siffla Pyotr en regardant son sexe disparaitre à l'intérieur du corps de son jeune amant.
Les fesses de Cliff s'installèrent sur les cuisses de Pyotr. Chaque centimètre de son sexe s'enfonçait au plus profond de son jeune amant et c'était euphorisant. Les bras de Pyotr s'enroulèrent autour de Cliff, le stabilisant, tandis que ses hanches se soulevaient pour donner cette dernière petite poussée supplémentaire. Et la revendication commença, ses bras se resserrant juste sous les aisselles de son jeune amant, le soulevant avant de le laisser retomber violemment plusieurs fois. Puis Pyotr remplaça ses bras par ses mains et la chevauchée s'accéléra encore.
Cliff s'accorda au rythme, rebondissant et retombant sur le membre de Pyotr. Bon sang, il n'arrivait pas à croire à quel point le sexe de l'autre homme s'enfonçait profondément dans son corps, caressant ses parois internes, lui envoyant des vagues de plaisir frénétique qui tourmentaient son équilibre mental.
Pyotr le chevaucha de plus en plus vite ; il n'était plus seulement un homme, mais une bête – brutal et motivé. Il grognait à chaque coup de boutoir, la respiration haletante. Seigneur, c'était sexy.
— C'est ça, draga, montre-moi que ton corps m'appartient.


 


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