Extrait
Avoir
vu Cliff se faire coincer par une bande de voyous avait été plus que Pyotr ne
pouvait en supporter. Si quelque chose était arrivé à son draga, il aurait probablement battu les cinq types pour en faire de
la chair à pâté. Heureusement, il avait suffi d'un KO et d'un nez légèrement
cassé pour faire passer son message. Mais maintenant, le corps de Pyotr
réclamait son prix. Un instinct primaire exigeait qu'après s'être battu pour
son compagnon, il le revendique, et c'était exactement ce qu'il comptait faire.
Il
enroula ses doigts dans les cheveux de Cliff, le tenant en une prise ferme tandis
que leur baiser continuait – s'approfondissait – léchant l'intérieur de la
bouche de son amant. Ses hanches se tendirent, glissant son sexe sous les
bourses du jeune homme. Il était à lui.
Il
relâcha brusquement Cliff, lui donnant un bref instant pour reprendre son
souffle. Mais son assaut ne se termina pas là. Pyotr tira sur les hanches de
son prix et avala immédiatement le membre encore partiellement mou du jeune
homme dans sa bouche. Il le lécha, resserrant ses lèvres autour de la hampe, et
gémit lorsque la chair se durcit contre sa langue comme son désir l'exigeait.
Il libéra le sexe de son amant et le regarda rebondir involontairement pour
revenir dans sa position initiale.
— Oui... c'est ça,
fais-le danser pour moi, grogna-t-il avant de l'enfoncer à nouveau dans sa
bouche.
Sans
même regarder, la main de Pyotr lâcha la hanche de Cliff et attrapa le tube de
lubrifiant, fit sauter le capuchon avec son pouce, et en versa une large
quantité sur ses doigts. Il jeta de côté le tube et étala rapidement le gel sur
le sphincter de son jeune amant, puis sans hésitation, il glissa deux doigts
dans l'orifice étroit.
La tête de Cliff se
renversa, se bloquant dans un angle inconfortable contre le toit de la voiture,
mais il n'allait pas se plaindre à ce sujet.
— Ah, putain,
haleta-t-il alors que les doigts de Pyotr se glissaient et se tordaient en lui.
Putain.
Ses
muscles internes se resserrèrent sur son amant et il commença à se balancer
dans la bouche chaude qui avalait son sexe en même temps, adoptant le même
rythme que les doigts qui s'enfonçaient en lui, plus vite, plus fort.
Merde, il pouvait
déjà sentir la pression s'accroître. Il allait bientôt jouir si Pyotr
continuait comme ça, et tout d'un coup, son amant s'arrêta comme s'il avait
entendu ses pensées.
— Non ! Putain,
ne vous arrêtez pas, cria-t-il, prêt à supplier pour obtenir ce qu'il voulait.
— Chut...
je sais ce dont tu as besoin. Et pour l'instant, tu as besoin que je te baise.
Pyotr
positionna rapidement les jambes de Cliff, lui pliant les genoux de sorte qu'il
se retrouve accroupi sur lui, les pieds à plat sur le siège. Il tira les bras
du jeune homme pour les passer autour de son cou pour qu'il s'y accroche, puis
guida les fesses de Cliff jusqu'à ce que le membre épais, d'où s'échappait déjà
du liquide séminal, se presse contre son orifice, se poussant lentement avant
de s'y enfoncer. La double sensation d'être étiré et rempli était quelque chose
que Cliff n'avait encore jamais ressenti avec qui que ce soit d'autre. Il
adorait ça. Il aimait se faire empaler par cet homme et ne pouvait s'imaginer
qu'il y en ait un autre dans le monde entier qui puisse le faire se sentir
comme ça. Il n'avait aucune envie de le chercher de toute façon.
Pyotr empauma ses
fesses, l'abaissant sur la chair dure, étirant son orifice pour que le corps de
Cliff avale chaque centimètre exquis.
— C'est
ça, draga. Prends-moi en toi... comme ça, siffla Pyotr en regardant son sexe
disparaitre à l'intérieur du corps de son jeune amant.
Les
fesses de Cliff s'installèrent sur les cuisses de Pyotr. Chaque centimètre de
son sexe s'enfonçait au plus profond de son jeune amant et c'était euphorisant.
Les bras de Pyotr s'enroulèrent autour de Cliff, le stabilisant, tandis que ses
hanches se soulevaient pour donner cette dernière petite poussée
supplémentaire. Et la revendication commença, ses bras se resserrant juste sous
les aisselles de son jeune amant, le soulevant avant de le laisser retomber
violemment plusieurs fois. Puis Pyotr remplaça ses bras par ses mains et la
chevauchée s'accéléra encore.
Cliff
s'accorda au rythme, rebondissant et retombant sur le membre de Pyotr. Bon
sang, il n'arrivait pas à croire à quel point le sexe de l'autre homme s'enfonçait
profondément dans son corps, caressant ses parois internes, lui envoyant des
vagues de plaisir frénétique qui tourmentaient son équilibre mental.
Pyotr le chevaucha
de plus en plus vite ; il n'était plus seulement un homme, mais une bête –
brutal et motivé. Il grognait à chaque coup de boutoir, la respiration
haletante. Seigneur, c'était sexy.
— C'est ça, draga, montre-moi que ton corps
m'appartient.
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