dimanche 21 décembre 2014

Calendriers Juno


 
Noël approche à grands pas et nous voulons vous faire un cadeau. Attention, ne vous emballez pas, ce n'est pas un livre. C'est trois fois rien. Juste un remerciement pour tous ceux qui nous suivent et nous soutiennent. Nous voulions marquer le coup, mais nous n'avons pas de finances pour vous offrir quelque chose qui implique de l'argent. Alors voilà. Nous offrons à chacun de vous... un calendrier. Mais pas en papier, hein ? Toujours le même problème de gros sous, nous ne pouvons pas nous permettre de l'imprimer et l'envoyer à tous ceux qui nous suivent. Il est donc dans un format pdf, et vous pouvez, si vous le désirez, l'imprimer vous-même. Comme les gens ont des goûts différents, nous en avons fait deux. Un que l'on appellera "soft" où vous ne verrez rien de plus qu'une paire de fesses par-ci par là, et l'autre que nous appellerons "hard" qui... eh bien, vous vous doutez un peu de ce qu'il montre.
Vous pouvez voir les trois premier mois ci-dessous pour vous donner une idée, et choisir celui que vous préférez. Après, vous n'avez qu'à nous envoyer un message avec votre choix et votre adresse mail pour que nous vous l'envoyions sur notre page Facebook.
Évidemment, la seule chose que nous vous demandons, c'est d'effectivement suivre la page...
Alors n'hésitez pas. Et Joyeux Noël.
 
 

Version "Soft"
 
 
 
 
 
 
Version "Hard"
 
 
 
 
 
 


mercredi 15 octobre 2014

Ty & Zane

 
 
 
 
Ce texte appartient à Abigail Roux. Elle a accepté que je le traduise. Il ne m'appartient en aucun cas.
 
 
Manger sur le pouce
 

Zane sortit de la salle de bain en séchant ses cheveux à l’aide d’une serviette et en bâillant. La nuit était passée lentement et il n'avait dormi que par à-coups, ce qui arrivait fréquemment lorsque Ty n'était pas avec lui. Il enroula la serviette autour de sa taille et entra dans la chambre où l'écran illuminé de son téléphone sur la table de chevet attira son attention.

Il jeta sa serviette dans le panier à linge et prit le téléphone en souriant. Il ne recevait de textos que d'une personne : Ty.

Je vais avoir besoin d'un match de baseball et de la surveillance d’un adulte dans sept heures.

Zane rit. Ty avait été prêté à une force d’intervention pour une affaire il y avait trois jours de ça, et Zane ne l'avait pas revu depuis.

Est-ce que cela veut dire que tu seras à la maison d'ici là ? répondit-il.

La réponse arriva presque immédiatement.

Non.

Zane renifla devant la déception que cela lui causa. Il tapa une réponse en se dirigeant vers le placard pour s'habiller.

Sais-tu combien de temps tu seras encore là-bas ?

La réponse suivante de Ty fut plus longue à venir, ce qui signifiait qu'il faisait quelque chose d'autre tandis qu'il essayait de taper les mots sur son téléphone. Zane était presque entièrement habillé lorsque le message arriva.

Je suis sur le point d'être arrêté. Viens avec de l'argent pour la caution !

Zane regarda l'écran pendant un moment avant de jurer, puis il enfouit le téléphone dans la poche de son costume. C'était typique de Ty de se faire arrêter alors qu'il était sous couverture.

Il attrapa ses chaussures et descendit les marches, courant vers la porte arrière et saisissant les clés de son 4X4 au passage. Cependant, lorsqu'il ouvrit la porte, Ty se tenait sur ​​le perron, le regardant d’un air impatient. Un sourcil était haussé et il combattait un sourire comme il le faisait chaque fois qu'il essayait de rester sérieux.

Zane faillit lui rentrer dedans. La seule chose qui les retint de rouler en bas des marches fut son emprise sur la poignée de la porte.

— Tu n'es qu'un connard ! cria-t-il.

Il frappa Ty sur le torse avec ses chaussures. Puis il recommença pour faire bonne mesure.

Ty se mit à rire tout en s'éloignant de l'attaque.

— Je devrais te botter le cul.

— Je suis prêt à tout essayer au moins une fois, dit Ty d'un ton sarcastique alors qu'il entrait dans la maison, passant suffisamment près de son compagnon pour que son blouson en toile frotte le torse de Zane.

Ce dernier sentit un mélange douceâtre d’Old Spice, de sueur et de plats à emporter qui témoignait de l'occupation de Ty ces derniers jours. Il ne s'était pas rasé depuis que Zane l’avait vu pour la dernière fois.

— Tu as l'air d'un sauvage, dit-il en refermant la porte et en la verrouillant.

Il se tourna pour donner quelque chose à boire à Ty, mais ce dernier tendit le bras et l'arrêta. Il le poussa jusqu'à ce que le dos de Zane frappe la porte, le coinçant contre elle en faisant un pas en avant. Il dut laisser tomber son sac de sport sur le sol pour pouvoir glisser son autre main autour de la taille de Zane.

— Ça te pose un problème ? demanda-t-il d'une voix basse.

Zane sourit et secoua la tête alors qu'il faisait glisser ses mains sous le blouson de Ty pour en poser une sur chaque hanche.

— Pas du tout.

Ty pressa ses lèvres sur celle de son amant. 

— Tu m'as manqué, ronronna-t-il en l'embrassant.

Il souriait comme si toute la matinée n'avait été qu'une énorme blague.

Zane rit et attira Ty plus près, enroulant les bras autour de sa taille. Après un long et profond baiser qui le laissa à bout de souffle, il se recula avec un soupir. Son cœur battait un peu plus fort alors qu'il posait la main sur la joue de Ty et effleurait sa lèvre inférieure du pouce.

— Tu m'as manqué aussi.

Il n'était pas rare que Ty dise quelque chose dans ce genre maintenant, mais cela prenait toujours Zane au dépourvu.

Pour une fois, Ty resta silencieux. Quand il le relâcha, il regarda Zane de haut en bas de façon critique puis hocha la tête.

— Tu feras l'affaire, dit-il.

Puis il l'attira contre lui et l'embrassa tout en le traînant vers l'escalier. Zane sourit contre ses lèvres et repoussa le blouson de son amant de ses épaules. Lorsqu'ils se séparèrent, ce ne fut que pour reprendre leur respiration.

— Je sens le mec en infiltration, le prévint Ty en se débarrassant de son blouson, comme si Zane ne le savait pas déjà.  

Zane commença à marcher à reculons, entraînant Ty avec lui.

— Ça fait trois jours, Ty. Ça n’a pas vraiment d’importance du moment qu’on se retrouve nus tous les deux.

Ty se mit à rire, un son clair et juvénile qui était en totale contradiction avec son aspect extérieur. Zane sortit la chemise de son amant de son pantalon, montant les marches à reculons en direction de la chambre, entraînant toujours Ty avec lui. Ce dernier était une marche en dessous de lui, le regardant avec des yeux qui tiraient sur le brun dans la lumière du matin. Zane passa sa main dans les cheveux indisciplinés de son compagnon.

— C’est bon. L’odeur d’un Ty infiltré m’excite.

Ty sourit. Il s'arrêta pour faire passer sa chemise par-dessus sa tête et la jeter sur les marches, mais il ne donna pas à Zane l'occasion de s'occuper de sa ceinture. Il le poussa pour lui faire grimper les dernières marches en direction de la chambre.

Zane recula avec un rire haletant. Il se débarrassa de sa chemise d'un coup d'épaule et fit sauter le bouton de son pantalon tout en marchant à reculons jusqu'à la porte de la chambre.

— Allez, poupée, l’invita-t-il, se servant du mot qui, il le savait, inciterait Ty à entrer en action.

Il voulait que son amant lui saute dessus.

Ty s’approcha de lui comme un félin, le roulement de ses épaules nues envoyant des papillons dans le ventre de Zane. Ce dernier se débrouilla pour lancer sa chemise au loin et descendre son pantalon avant que son compagnon le jette sur le lit. Ty rampa sur lui alors même qu’il rebondissait encore sur le matelas, le maintint par les coudes et l’embrassa voracement. La ceinture détachée de Ty glissa sur la peau nue de Zane et le denim de son jean frotta ses cuisses.

Le téléphone de Ty commença à sonner au moment où la main de ce dernier se frayait un passage entre leurs corps. Il émit un grognement de frustration.

Zane ne put s’empêcher de rire.  

— Où es-tu supposé être en ce moment ?

— Pas ici en train de te baiser, dit Ty en s’asseyant, chevauchant les jambes de Zane pour attraper son téléphone. Je n’ai pas encore fait mon rapport.

Zane frappa le côté de la cuisse de son amant.

— À quoi diable pensais-tu ?

— Je pensais que si j’arrivais à te coincer avant que tu partes au boulot, alors je n’aurais pas à attendre jusqu’à ce soir pour t’avoir nu entre mes bras.

— Tu penses trop avec ta ‘petite tête’, Ty.

— Je maintiens que c’était la bonne décision, dit Ty en regardant son écran de téléphone puis Zane avec un petit sourire machiavélique.

Zane fronça les sourcils.

— Je n’aime pas ce regard. Qui est-ce ?  

Ty jeta le téléphone par-dessus son épaule, il atterrit sur le sol avec un bruit sourd, puis se redressa pour descendre son jean jusqu’à mi-cuisses, sans se donner la peine de l’enlever complètement.

— Quelqu’un qui peut attendre.

Les marmonnements de gratitude de Zane furent étouffés par la bouche exigeante de Ty, mais cela ne le dérangea pas. C’était ce qu’il voulait depuis des jours. Il glissa ses mains sur le dos de Ty, sentant ses muscles travailler alors que son amant se positionnait pour lui offrir la chevauchée de sa vie.  

Mais le téléphone sur le sol avait une autre idée et il recommença à émettre un son strident, plus proche d’une alarme que d’une sonnerie.

Ty jura. Zane soupira et laissa sa tête retomber sur le matelas, ses doigts glissant sur la peau de Ty tandis que ce dernier se levait. Il sauta pratiquement sur le téléphone et l’ouvrit d’un geste brusque.

— Agent Spécial Grady, répondit-il d’une voix sèche et professionnelle. 

Il tourna le dos à Zane et se passa une main dans les cheveux tout en écoutant son interlocuteur. Le jeu de ses muscles était plus fascinant que jamais, seulement terni par une ecchymose légèrement violacée sur le dos qui ressemblait dangereusement à l'empreinte d'une botte. Zane tendit la main avec un froncement de sourcils et ses doigts la survolèrent.

— Oui, monsieur, j'étais juste en train... de tâter la situation avant de faire mon rapport, dit Ty en se tournant pour lui faire un clin d'œil.

Zane lui fit un petit sourire et leva les yeux au ciel. Il était convaincu que Ty n’était pas content s’il ne brisait pas quelques règles ou s’il ne se battait pas. Il fit glisser sa main sur son propre corps et retira son boxer avant de l’envoyer valdinguer. Puis il enroula sa main autour de son érection, se masturbant tandis que Ty le regardait.

Les yeux noisette de ce dernier s’assombrirent et il donna un coup dans la jambe de Zane en secouant la tête. Celui à qui parlait Ty était suffisamment important pour qu'il lui donne du 'monsieur' avec respect et qu'il carre ses épaules comme s'il se tenait au garde à vous, même si son interlocuteur ne pouvait pas le voir. Il regarda Zane encore une seconde, puis se débarrassa de son jean et attrapa le poignet de son amant en posant un genou sur le lit afin de se tenir au-dessus de lui et coincer sa main sur le matelas.

Zane se mordit la lèvre pour s’empêcher de sourire et essaya de tirer sa main de sous Ty tandis qu'il tendait l'autre et la glissait dans les sous-vêtements de Ty.

Ty ferma les yeux et pencha la tête sur le côté, essayant visiblement de se concentrer sur le téléphone et non sur ce que Zane lui faisait.

— Oui, monsieur, je serai là, dit-il à son interlocuteur.

Sa voix était plus basse qu'elle l’était au début. Il baissa les yeux sur Zane, une expression sombre sur le visage.

— Je dois juste... m’occuper d'un problème d'abord.

Zane leva les hanches pour se frotter contre la jambe de son amant tandis qu'il enroulait ses doigts autour du sexe de Ty. Le corps de ce dernier frémit sous ce contact. Avec un peu de chance, Ty lancerait le téléphone et le baiserait jusqu'à ce qu'il ne se souvienne plus de son nom.

— Oui, monsieur, réussit à dire Ty avant de refermer le téléphone et de le laisser tomber.

Il retira son sous-vêtement, se libéra de la main de Zane, puis rampa sur son amant et se força un chemin entre ses jambes. Zane les écarta pour lui faire de la place et gémit tandis qu'il manipulait son sexe avec celui de Ty, les masturbant en tandem.

Ty l'embrassa brièvement puis le tira pour le placer un peu plus haut sur le lit.

— J'espère que ça ne te dérange pas, mais il va falloir faire vite.

— Pas du tout. 

Zane remonta lui aussi un peu sur le matelas tout en essayant de continuer à tenir Ty dans sa main et embrasser chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il tâtonna à la recherche de la petite bouteille sur la table de chevet. Il n'avait pas pris la peine de la ranger ; il voulait que Ty sache ce qu'il devait faire quand il rentrait à la maison.

Ty se releva un peu pour que Zane puisse bouger sous lui, mais dès que ce dernier se tourna pour atteindre la table, Ty le repoussa contre le lit, le ventre contre le matelas cette fois-ci, et s'allongea sur lui. Il embrassa l'épaule de Zane puis fit glisser ses doigts le long de son bras pour lui prendre la bouteille des mains.

— C’est mieux, grogna-t-il à l’oreille de Zane.

Ce dernier gémit et souleva les fesses pour se frotter contre l’entrejambe de son amant.

Ty agrippa fermement les cheveux de Zane, avec presque assez de force pour les tirer, mais sans être aussi brutal. Il tourna la tête de son amant et l’embrassa, apparemment sans se soucier de la façon dont ils devaient s'étirer et se tendre pour s'atteindre l'un l'autre.

Le couvercle de lubrifiant claqua lorsque Ty l'ouvrit du pouce et Zane serra les mains sur le drap froissé sous lui.

L'emprise de Ty sur ses cheveux se desserra et il se souleva juste assez pour glisser sa main entre leurs corps. Il posa son front contre l'épaule de Zane, sa respiration hachée ricochant contre la peau de son amant. Zane sentit la main de Ty entre eux, répandant le lubrifiant froid sur son membre. Puis la main glissa le long de la hanche de Zane, les doigts s'enfonçant dans sa peau. Ty ne demanda même pas à son compagnon s'il était prêt ; il le connaissait bien depuis le temps. Cela allait être une pénétration brutale, mais Zane en savourerait chaque centimètre après trois nuits en solitaire ; il était même déjà impatient de le sentir.

— Ty, supplia-t-il.

Ce dernier grogna, mais Zane ne comprit pas les mots. Ty tira sur sa hanche, ses mains écartant Zane alors que le bout de son sexe exigeait l’entrée. Ty expira profondément, une bouffée d'air qui portait le nom de Zane, puis s'enfonça brutalement.

Cela fit mal, oh ! Seigneur ! Pendant quelques secondes, cela fit vraiment mal, mais Zane se força à se détendre afin de laisser le membre de Ty le pénétrer.

— Oui, siffla-t-il. Bon sang ! Ty, bouge. Bouge !

Ty obéit, fléchissant les hanches et démarrant un rythme lent alors qu'il tenait la hanche de Zane avec une seule main. L'autre glissa sur le dos de son amant et trouva son épaule, l'utilisant comme effet de levier tandis qu'il s'enfonçait. Ses hanches se pressèrent enfin contre les fesses de Zane, son sexe profondément enfoui en lui. Il gémit de soulagement et allongea son corps à plat sur celui de son compagnon.

— Seigneur, Zane, haleta-t-il en faisant glisser ses dents sur le dos de son amant.

Zane grogna et poussa contre Ty le peu qu'il pouvait avec le poids de ce dernier qui l'immobilisait.

— Ouais, souffla Ty dès que son amant commença à remuer.

Il tira sur la hanche de Zane, souhaitant qu'il bouge plus. Il accéléra ses coups, transformant ce qui avait commencé sur un rythme lent et régulier en quelque chose de plus brutal. Zane posa ses avant-bras sur le lit et se releva suffisamment pour mettre un genou sous lui, se donnant un peu de marge pour bouger sous les poussées de son compagnon qui le martelait. Cela rendit le balancement de leurs corps beaucoup plus difficile et il laissa échapper un lent gémissement d'encouragement. Il pouvait sentir les frissons parcourir le corps de Ty.

Ty grogna un avertissement, signalant ainsi qu'il n'allait pas tenir très longtemps, les mots paraissant torturés tandis qu'il s'appliquait à maintenir le rythme de ses coups. Son poids força lentement Zane à se rallonger, mais il ne semblait plus se préoccuper de leur position.

Zane grogna de frustration. Chaque poussée de Ty envoyait des étincelles dans tout son corps, mais ce n'était pas suffisant.

— Ty, haleta-t-il, gémissant presque.

Le visage de Ty était enfoui contre l'omoplate de Zane, ses mains l'agrippant si fort que c'en était presque douloureux. Il lâcha un cri bref et soudain tandis que ses hanches s'immobilisaient en tremblant. Zane respirait avec difficulté et il tendit le bras derrière lui pour saisir la cuisse de Ty alors que ce dernier chancelait sous la jouissance. Rien que de penser à ça… de penser que son amant jouissait en lui... Zane enfonça son front dans le matelas.

Ty s'effondra finalement contre lui en haletant. Il prit quelques secondes pour reprendre son souffle puis se retira de Zane et tira sur son épaule. Ce dernier roula sur lui-même sous son insistance pour se mettre sur le côté.

Ty prit son temps pour lui donner un baiser brûlant et mouillé, plongeant sa langue dans la bouche de Zane avec la même urgence qu'il avait utilisée pour ses poussées. Puis il se recula et glissa sur le lit, ses mains et ses lèvres parcourant le corps de son compagnon, embrassant sa poitrine et son ventre tandis qu'il se dirigeait plus bas. Zane frissonna violemment et fit courir ses doigts dans les cheveux de son amant sachant que c'était quelque chose que Ty appréciait secrètement lorsqu'il lui faisait une fellation.

Ça fonctionna, convainquant Ty de laisser tomber les petits baisers sur la hanche de Zane pour se concentrer sur le sexe de celui-ci, le léchant et l'enfonçant dans sa bouche. Zane poussa un cri silencieux, sa main libre frappant le matelas tandis que l’autre invitait Ty à déplacer sa tête. Il n'arrivait pas à garder ses hanches immobiles. C'était beaucoup trop agréable. Ty leva la tête pour le regarder alors qu'il s'installait sur son côté.

— Viens, murmura-t-il.

Il tira sur la hanche de Zane puis le lécha de nouveau. Il voulait que son compagnon fasse le travail cette fois.

Zane hoqueta lorsque le bout engorgé de son sexe passa les lèvres humides de Ty. Il regarda son membre glisser dans la bouche de son amant puis bougea les hanches, les soulevant et les baissant. Il battit des paupières alors qu'une vague de chaleur le submergeait. La main de Ty s'étala dans le bas de son dos tandis que sa langue s'activait, lui faisant des choses que Zane n'arrivait pas à appréhender.

Ty renversa la tête en arrière et leva encore une fois les yeux vers lui.

— Tu peux faire mieux que ça, dit-il d'une voix chaude, les yeux sombres et étincelants.

Il se lécha les lèvres puis baissa de nouveau la tête, laissant le membre de Zane forcer son chemin à travers ses lèvres serrées. Traverser cet étau brûlant était incroyable. Après avoir pris une profonde inspiration, Zane écarta les doigts pour saisir l'arrière du crâne de son amant et le maintenir en place avant de glisser vers lui jusqu'à ce qu'il chevauche ses épaules. Il se poussa en avant puis recommença, encore et encore, plus vite, plus fort, se forçant à garder les yeux ouverts pour observer son sexe en train de baiser la bouche de Ty.

Ty fredonna son approbation puisqu’il ne pouvait rien faire d’autre. Il ouvrit largement la bouche, penchant sa tête sur le côté pour que Zane ait une bonne vue de ce qu’il faisait. Il laissa une main à la base du membre de son compagnon, son pouce frottant ses testicules tandis qu’il faisait son possible pour que ce soit phénoménal pour Zane. Son autre main caressait la hanche de son amant.

— Oh, putain, Ty, souffla Zane. Te voir prendre ça…

Il gémit et se cambra deux fois de plus avant qu'un frisson secoue tout son corps et qu'un long grognement sourd force le barrage de ses lèvres tandis qu'il jouissait. Son sexe pulsa entre les lèvres de Ty, et son orgasme sembla durer une éternité alors que son amant continuait à le lécher et avalait tout ce qu'il lui offrait.

Zane finit par reposer sa tête et son dos sur le matelas en voyant des étoiles. Très vite, Ty se mit à embrasser sa hanche, remontant sur son ventre puis il s'allongea de nouveau sur lui pour l'embrasser profondément. Zane était tellement repu que le goût de sa propre semence sur la langue de Ty ne le dérangea pas. En fait, cela lui envoya même une autre vague de sensations et il se mit à trembler, gémissant dans la bouche de son compagnon.

Ty roula sur le dos et s'effondra, sans force, essayant de reprendre son souffle. Zane n'était pas en état d'en faire plus, mais il tendit le bras et tâtonna pour trouver la main de son compagnon et entrelacer leurs doigts. Ils restèrent comme ça pendant quelques minutes, se contentant d'apprécier le fait d'être de nouveau ensemble dans la même pièce.

— Ouais, finit par grogner Ty.  

Il serra la main de Zane avant de se lever.

— Bon, je dois y aller.

— Est-ce que c’est ce qu’on appelle manger sur le pouce ? demanda Zane en souriant.

— C'est déplacé et un très mauvais jeu de mots, marmonna Ty bien que Zane entende le sourire dans sa voix.

— Tu dois aller au bureau aujourd'hui ? demanda Zane en ouvrant un œil pour voir Ty ramper hors du lit.

— Je devrais. Je dois d'abord faire un compte rendu et signaler certaines choses.

Zane fredonna, pas encore prêt à bouger. Un coup d'œil au réveil lui indiqua qu'il allait être en retard au travail.

— Peut-être que nous pourrons déjeuner ensemble, alors.

Ty acquiesça et ramassa ses vêtements sur le sol.

— Je t’appellerai, dit-il, puis il se pencha pour donner un bref baiser à Zane avant de se précipiter dans la salle de bain pour se nettoyer.

Zane roula sur le ventre et enfouit sa tête dans l’oreiller en souriant.   

mardi 16 septembre 2014

mercredi 10 septembre 2014

Joyeux Anniversaire, Valérie



Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma talentueuse relectrice. Alors je me suis dit que j’allais un peu chanter ses louanges...

Qu’est-ce qu’une relectrice ?

C’est quelqu’un qui passe après votre traduction et qui repère tout ce qui ne va pas.

C’est quelqu’un qui vous dit sans ambages si la traduction est bonne ou non.

C’est quelqu’un qui corrigera vos fautes et vous mettra de petites annotations dans la marge quand vous avez écrit un peu n’importe quoi.

C’est quelqu’un qui vous encourage et vous soutient.

C’est quelqu’un sans qui les traducteurs ne seraient pas grand-chose.

Et c’est pour tout cela que je voulais remercier Valérie.

Si vous décidez un jour de vous lancer dans la traduction en freelance, la première chose à faire c’est de vous trouver un bon relecteur. Sans ça, vous n’arriverez à rien !

Voilà, bon anniversaire Valérie.
 
 

vendredi 8 août 2014

Couverture


Voilà enfin la couverture en français de
"La Bâtarde de la Destinée".
Elle est belle, hein ?
 
 

dimanche 3 août 2014

Rencontre avec Hank Edwards



La sortie de son livre en français approchant à grands pas, j’ai traduit une interview à laquelle Hank m’avait fait l’honneur de répondre en septembre 2013 pour que vous puissiez apprendre à le connaître un peu avant de découvrir son œuvre. Vous trouverez également le résumé et un extrait de « La Bâtarde de la Destinée » à la fin de l’interview.
 
Le matin, tu es thé ou café ?
Oh, thé, absolument. Petit déjeuner anglais.
 
Quel genre de livres écris-tu ?
De la romance érotique gay avec une tendance à balancer vers les histoires paranormales, bien que je sois connu pour avoir écrit des comédies romantiques ainsi que des romans policiers.
 
Pourquoi as-tu choisit ce genre ?
Je pense que la romance gay est un très bon genre. Je suis avec mon partenaire depuis dix-huit ans et nous profitons de moments romantiques ensemble, alors je voulais écrire des histoires avec - généralement - des fins heureuses. Cependant, j'aime aussi lire des histoires d'horreur et de suspense, et j'ai donc commencé à mettre mes personnages dans ce genre de situations. Puis, comme tu le sais, avec la romance, il faut également de l'érotisme, alors j'ai ajouté quelques scènes de sexe pour pimenter le tout.
 
Lorsque tu écris, tu es plutôt ordinateur ou papier ?
Ordinateur, absolument.
 
Es-tu plus motivé pour écrire lorsque le soleil brille ou lorsque le temps est maussade ?
Un temps gris et frais est toujours préférable. Lorsque le soleil brille, je me sens coupable de rester dedans devant mon ordinateur, mais tant que l'inspiration est là, le temps importe peu.
 
Où trouves-tu ton inspiration ?
Dans les choses de tous les jours. Un chat errant, une maison qui a l'ait effrayante, un commentaire entendu en faisant la queue à l'épicerie, ou même un titre du journal télévisé. Je vois quelque chose comme ça et je pense que, « Et si ...? ». Puis une nouvelle histoire apparaît dans ma tête.
 
Quand tu commences un livre, est-ce que toute la trame est déjà dans ta tête ou est-ce qu’elle se construit progressivement ?
La plupart du temps, je connais la scène d'ouverture et la scène finale, mais le milieu reste un mystère. Et quand j'écris, j'essaie de planifier les choses, mais mes personnages prennent un nouveau tournant et soudain, j'ai une fin tout à fait différente ! C'est quelques fois très excitant, et très frustrant à d'autres.
 
Comment te sens-tu avant la publication d’un de tes livres ? Effrayé ? Heureux ? Et après ?
Je suis excité à chaque publication d'un livre. Il y a cette anticipation, cette excitation que finalement, FINALEMENT, l'histoire qui se jouait dans ma tête sans interruption comme un film est maintenant disponible pour le monde entier. Quelquefois, cependant, il y a eu tellement de modifications  et je travaille habituellement sure quelque chose d'autre et je dois me rappeler, « Oh, oui, un de mes personnage a fait ça ! ».
 
Entre ton premier livre et le dernier, sens-tu une différence ? Écris-tu différemment ?
Oh mon Dieu, j'écris TRÈS différemment! Mon premier roman était «Fluffers, Inc., » et c'est un type de livre complètement différent de ce que j'écris aujourd'hui. Cependant, j'ai écouté le livre audio de « Fluffers, Inc. » ces derniers temps et j'entends des touches de l'écrivain que je suis aujourd'hui. Je pense que j'ai toujours écrit dans le même style, j'avais juste besoin de pratique entre ce livre et le dernier, « Blood & Stone: Venom Valley Tome 3 ».
 
On dit que les auteurs se projettent dans la peau et la tête de leur héros, est-ce le cas pour toi ?
Oh oui, je deviens souvent le personnage que j'écris. Je ressens son angoisse, ses humiliations, ses traumatismes physiques. Et plusieurs fois j'ai ajouté des bribes de ma vie à la vie de mon personnage. C'est un échange.
 
Tu te définis plutôt comme un rat de bibliothèque, un rat des villes ou un rat des champs ?
Je suis un mélange du rat de bibliothèque et du rat des villes. Je me plais à penser que je pourrais être un rat des champs, mais j'ai besoin d'avoir les commodités de la ville à proximité. Et beaucoup de livres. Beaucoup, beaucoup de livres !
 
Molière as dit : « L'écriture ressemble à la prostitution. Au début, on écrit pour l'amour de la chose. Puis, pour quelques amis. Et, à la fin, pour de l'argent ». Qu’en penses-tu ?
Je pense que Molière avait un bon point. Ce serait formidable de pouvoir vivre de mon écriture, et un jour j'espère pouvoir le faire. Mais pour l'instant, j'écris les histoires que je lirais moi-même, et j'espère que les lecteurs qui me suivent les apprécient aussi. J'ai beaucoup d'histoires qui tournent dans ma tête, j'ai juste besoin de temps pour les écrire, et avec un travail désagréable pour me permettre de payer les remboursements de la maison, ma voiture, etc… cela me fait passer beaucoup de temps loin de l'écriture. Alors, vous devez écrire pour gagner de l'argent, tu vois ? Ainsi, vous pouvez continuer à écrire.
 
Tes livres ont-ils déjà été traduits ?
Un de mes livres vient d'être traduit par une charmante traductrice (merci beaucoup !).
 
Fais-tu attention aux critiques littéraires ?
Oh oui, je lis les critiques et j'essaie d'apprendre d'elles. J'essaie de les voir comme constructives plutôt que méchantes, et j'ajuste parfois mon écriture sur leurs bases. Je vois la critique littéraire comme les commentaires d'un écrivain. Parfois, je les laisse juste glisser sur moi, mais d'autres fois, je pense, « Hmm, ils ont un point, peut-être que je devrais penser à changer cela ». Je ne passe pas beaucoup de temps à lire les commentaires, mais j’essaye de retirer quelque chose de chacun d'eux.
 
Les journées ont 25 heures. Tu passes cette heure supplémentaire dans le jardin ou dans la cuisine ?
Le jardin ! Je ne suis pas un cuisinier, mais j'aime à travailler à l'extérieur sur les plantes.
 
Quel est le livre que tu amènerais sur une île déserte ?
Oh waouh, un seul ? J'adore « Le Fléau » de Stephen King. J'ai relu ce livre plusieurs fois. J'aime l'histoire et les personnages, tout en fait. Je choisirais probablement ce livre.
 
Le soir, éteins-tu la lumière tout de suite ou prends-tu le temps de lire ?
Je lis. Soit un peu de relecture pour des amis écrivains, soit un roman policier ou une romance que j'aurais trouvé.
 
 
La Bâtarde de la Destinée
(Je n'ai pour l'instant que la couverture en anglais, je la modifierai lorsque j'aurai la version française) 
 

Résumé
 
Messire Gerard Fogg, chevalier de la Garde Royale du royaume d'Algonwick, est impliqué dans une relation sexuelle secrète avec le fils roi, le prince Tristan. Lorsqu'un visiteur qui se fait appelé Malcom apparaît sur la route d'Algonwick et vole et assassine les voyageurs avant de disparaître sans laisser de trace, Gerard s'engage à amener Malcom devant la justice. Il se lance dans sa quête avec Ranulf, le conseiller du roi et le seul qui sache où trouver l'étrange meurtrier. Ils voyagent dans le temps jusqu'à l'année 2006 pour trouver le château qu'ils aiment tant en ruines, et un charmant jeune archéologue nommé Jon Calder qui essaye de déterminer la raison de la déchéance inattendue d'Algonwick. Ils se lient d'amitié avec Jon et, alors que la relation entre Gerard et Jon s'approfondit, le meurtrier Malcom se rapproche de plus en plus.
 
Extrait
(non corrigé, alors désolée s’il y a encore des fautes, elles disparaitront très bientôt)
 
Le bout arrondi et brûlant du sexe de Tristan écarta les muscles de l'orifice de Gerard et glissa dans son passage. Gerard s'assit à califourchon sur les hanches de Tristan, la tête rejetée en arrière, s'empalant sur le membre dur, poussant l'homme plus profondément à l'intérieur de lui. Dans l'écurie sous la grange, les chevaux hennissaient et trépignaient comme s'ils sentaient et enviaient le plaisir éprouvé au-dessus d'eux.
— Comment est-ce ? demanda Tristan en resserrant ses doigts sur les cuisses de Gerard.
Ce dernier baissa les yeux, interrompant son empalement pour se concentrer sur la forme du visage de Tristan, les pommettes saillantes, le menton pointu avec une petite fossette, le nez fort contrebalancé par les yeux gris. Ses cheveux blonds ondulés étaient humides de sueur sous la chaleur du grenier et Gerard sentit une goutte couler le long de son dos. Il se pencha et glissa sa langue dans la bouche de Tristan pour lui donner un long baiser paresseux, puis se redressa juste assez pour plonger son regard dans les yeux de son amant en souriant.
— C’est parfait.
— Il y a suffisamment de saindoux ? demanda Tristan, ses sourcils se fronçant d’inquiétude. Il n’y a pas de brûlure comme la dernière fois ?
Gerard l’embrassa à nouveau, maintenant sa langue dans la bouche de Tristan un peu plus longtemps avant de dire calmement :
— Il y a juste ce qu’il faut. Apaisez votre inquiétude.
S'asseyant, Gerard plaça ses mains sur la poitrine nue de Tristan, glissa ses doigts dans les poils blonds recouvrant les mamelons de son amant et les pinça. Tristan gémit et ses hanches se soulevèrent en réponse, enfonçant encore plus profondément son sexe.
— Oh, haleta Gerard sous la poussée soudaine.

Ses yeux se fermèrent et ses hanches descendirent, prenant autant de Tristan en lui que possible. Même alors qu'il détendait ses muscles internes pour permettre un meilleur accès à son amant, Gerard savait que ce ne serait pas suffisant. Tout ce qu'il pourrait prendre de Tristan ne serait jamais suffisant pour le satisfaire. Il voulait cet homme – tout de lui – en lui, remplissant les espaces vides, le complétant comme jamais personne d'autre ne le pourrait.

Les pouces de Tristan trouvèrent les mamelons de Gerard sous les poils noirs trempés de sueur et il les tourmenta jusqu'à ce qu'ils soient durs et sensibles. Au-dessous d'eux, les chevaux hennirent de nouveau, et un trio de colombes roucoula sur les chevrons de la grange tandis que Gerard balançait ses hanches. Le sexe de Tristan entrait et sortait de son passage, le remplissant puis se retirant de plus en plus vite.

— J’ai besoin de votre bouche, dit Tristan, la voix pleine de désir.

Il tendit le bras pour poser une main sur la nuque de Gerard et l’attira pour l’embrasser durement. Leurs langues entrèrent en collision, joutant ensemble tandis que les hanches de Tristan s’appliquaient à se pousser plus profondément dans son  amant à chaque poussée.

— Je vous aime, mon chevalier, murmura-t-il en reculant un peu pour regarder Gerard dans les yeux. Plus que les terres d’Algonwick et le ciel au-dessus. Vous avez capturé mon cœur. 

— Oui, mon amour, répondit Gerard et il l’embrassa encore tandis que ses reins se contractaient sous la sensation familière de l’approche de son apogée. Vous me réchauffez comme la lumière de l’aube réchauffe les champs en friche.

Il s’assit, cambrant le dos tandis qu’il chevauchait le pilonnage des hanches de Tristan.

— Je suis proche, mon amour. Prenez-moi dans votre main. 

Le poing de Tristan se referma sur le membre tressautant de son amant et il le masturba fort et vite. Gerard grogna sous la contraction familière et la ruée de sa libération. Un jet de sperme épais atterrit sur le torse couvert de sueur de Tristan. Gerard perdit toute notion de temps, ses sens seulement attentifs à la sensation de la pénétration de son amant nichée si étroitement en lui et à sa jouissance. Alors que la ruée de sensations commençait à s'apaiser, il essuya la sueur de son front et plongea son regard dans les yeux de Tristan, vit le désir qui couvait dans leur profondeur grise et recommença à basculer ses hanches.

Tristan fit courir ses doigts sur la semence de Gerard et l’étala sur sa peau.

— Je veux avoir votre odeur sur moi pour le reste de la journée, dit-il. Je veux me rappeler de ce moment comme si c’était un tableau.

Gerard joignit ses doigts à ceux de son compagnon, puis pinça les mamelons, les enduisant de son essence. Il accéléra les mouvements de son bassin, le long sexe épais de Tristan se poussant de plus en plus rapidement en lui, jusqu’à ce que ce dernier se mette à hoqueter.

— Je… je vais… cria Tristan en fermant les yeux et soulevant les hanches.

Un moment plus tard, les yeux de Tristan s’ouvrirent, son visage se détendit et rayonna sous le soleil de l’après-midi. Il sourit et posa une main sur la joue barbue de Gerard.

— Mon chevalier, soupira-t-il. Chaque fois que nous sommes ensemble, mon cœur s’emplit à nouveau d’amour pour vous.

Gerard se pencha pour l’embrasser doucement sur la bouche, sa langue effleurant ses lèvres.

— Mon prince, dit-il entre deux baisers. Je vous appartiens pour toujours.

Avec une légère grimace, Gerard se dégagea du membre ramolli de Tristan et s'étendit à ses côtés. Son canal était glissant et humide et il resserra ses muscles pour garder la semence de son amant en lui aussi longtemps que possible. Tristan passa un bras autour de ses épaules pour le rapprocher et Gerard fit courir ses doigts sur la peau collante du sperme séché sur la poitrine de son compagnon tandis qu'ils reprenaient tous les deux leur souffle. La grange était chaude sous le soleil de l'après-midi, mais une brise occasionnelle trouvait parfois son chemin à travers la porte ouverte du fond.